22 janvier 2006
LE NOMBRIL DU MONDE
Le soleil irise tous les matins de Cuzco, le « nombril du monde inca » et les perles
de rosée illuminent les collines alentour. Plus proche, le linceul des dernières brumes
s’évapore et dévoile les toits de tuile. Cuzco s’éveille dans un parfait équilibre.
La ville est solidement appuyée sur ces fondations incas couleur terre, des blocs
lourds et solides comme du roc, et s’étire verticalement vers des balcons espagnols,
légers et fragiles. À l’intérieur des patios, derrière les lourdes portes sculptées,
les murs blancs mettent en valeur le baroque élégant des boiseries patinées,
des grands miroirs aux cadres d’or, des meubles grenus, des volutes du plafond,
et parfois de l’envol d’un ange polychrome.
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